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Lila Tamazit Trio – Ras la trompe

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Lila Tamazit Trio – Ras la trompe

À paraître chez Prado Records le 5 mars 2021

Colette Magny disait d’elle-même : « Dans la famille coup de poing, Ferré c’est le père, Ribeiro la fille, Lavilliers le fils, et moi la mère ! ». Malgré deux cents chansons enregistrées, balayant des styles aussi différents que le blues, le jazz, le free, la musique sud-américaine… Colette Magny reste le trésor le mieux caché de la chanson française.

En ces temps difficiles et troublés, le Lila Tamazit Trio veut continuer à porter son œuvre et faire connaître cette merveilleuse artiste humaniste et engagée.

Présentation :

D’expérience, Lila Tamazit sait que pour interpréter Magny, il faut se sentir libre. Aussi, elle a voulu renouer une complicité de plus de 20 ans avec Vincent Viala. Il y a une dizaine d’années, ils avaient déjà créé « Collection Magny ». Il ne manquait plus que l’étincelle de David Georgelet, féru de jazz et de musique africaine, véritable catalyseur, pour propulser cette musique toute percussive à la hauteur de l’esprit de Colette.

Après un an d’existence et une dizaine de concerts, le trio a décidé en 2020 d’entrer en studio. Mais si chanter Colette Magny c’est déjà grimper l’Himalaya, l’enregistrer c’est l’attaquer par la face nord…

Il a fallu choisir une douzaine de chansons qui pourraient le mieux représenter Colette. Il y a évidemment des titres engagés (Le mal de vivre, Répression, L’exil, Le boa…) mais aussi des chansons plus personnelles et inti- mistes (Quand j’étais gamine, Le tournis, Ras la trompe, …).

La conception de la pochette a été confiée à Pascal Barcos que les combats humanistes de Colette n’ont pas laissé indifférent.

Lila Tamazit Trio “Repression”. (Colette Magny)
Le mot de Dick Annegarn :

“Le chanté parlé de Colette Magny est magnifique par sa profonde humanité et feminité. Le blues de Bessie Smith, d’Odetta, Ida Cox, Fatima Tabaamrant, Mahalia Jackson, la chanteuse a anticipé l’émancipation d’autant de femmes haut en couleurs. Angela Davis dans son livre sur le blues nous dit la fierté féminine de ces chanteuses.

J’ai connu Colette  Magny revendicatrice, fumante, un cœur gros, intransportable, impossible. Gospel, sans bible. Chant collectif, seule. Nouba, sans mariage. Inconsolable. « Melocoton», «Strange fruit», «House of the Rising Sun», autant de blues ruraux. C’est peut-être ça qui unit ces femmes mélancoliques, les soleils du soir.

Tamazight veut dire campagne en berbère.

Lila Tamazit, la campagne en campagne.

Country blues.”

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