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Jaga Jazzist

Les norvégiens Jaga Jazzist reviennent avec leur nouvel album “Pyramid”, le premier depuis 2015. Ils plongent cette fois ci dans un maelström d’influences jazz, post rock et psychédéliques.
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Jaga Jazzist – Pyramid

Sortie chez Brainfeeder le 7 août 2020

Les norvégiens Jaga Jazzist reviennent avec leur nouvel album “Pyramid”, le premier depuis 2015. Ils plongent cette fois ci dans un maelström d’influences jazz, post rock et psychédéliques. Avec une carrière qui s’étend sur trois décennies, le groupe sort ce neuvième album sur Brainfeeder, le label de Flying Lotus (Kamasi Washington, Thundercat, etc). Iconoclaste, ce nouvel album invente un son cosmique qui rend hommage au groupe jazz 80s Out To Lunch, mais aussi au gourou norvégien du synthé Ståle Storløkken, tout en saluant les oeuvres récentes de Todd Terje, Tame Impala et Jon Hopkins. Chacune des quatre longues pièces évoluent autour de mouvements brillamment construits, œuvrant à créer une symphonie de couleurs flamboyantes.

Jaga Jazzist – ‘Spiral Era’ (Official Audio)

Au contraire de l’album précédent “Starfire”, construit bout à bout en studio pendant une période de deux ans, “Pyramid” a vu le jour en deux petites semaines. Enfermé dans un studio dans la forêt suédoise pendant 12 jours, le groupe a laissé libre cours à son penchant expérimental. “Le plus important était de ne pas analyser nos idées, notre objectif était à chaque fois de dérouler jusqu’au bout les premières mesures que nous jouions ensemble, afin d’en conserver la fraîcheur” raconte le batteur Martin Hornveth.
Pour la première fois, le groupe a produit le disque lui même, sans l’apport extérieur de leur complice habituel Jørgen Træen. Il en a résulté un processus complexe, chaque membre ayant voix au chapitre, mais cela leur a permis de prendre toutes les décisions créatives eux mêmes. “C’était difficile mais ça nous semblait aussi plus naturel – il faut souligner que cinq d’entre nous sont producteurs par ailleurs, c’est notre métier”. L’album est ainsi leur plus collaboratif à ce jour.
S’ils ne considèrent pas Pyramid comme un album concept, chaque titre peut être envisagé comme une base conceptuelle à partir de laquelle l’auditeur peut construire sa propre histoire ou interprétation. Le titre se réfère aux blocs qui constituent une pyramide, et la façon dont chaque morceau s’assemble pour constituer un tout. Tomita est un clin d’oeil au compositeur et claviériste Isao Tomita, tandis que The Shrine est évidemment une référence au club légendaire de Fela à Lagos.
Pour Lars Horntveth, “cet album est comme une petite symphonie, chaque partie offrant ses propres espaces à explorer”.

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